Par delà le froid

Je suis en train de trier mes livres. En fait j’en ai trop… beaucoup trop. Si bien que l’on ne voit plus ce qu’on a et ce qu’on n’a pas.

J’ai redécouvert au détour de mon tri ce livre de Frison-Roche, que je m’étais promis de lire, un jour. Ce jour étant venu en période de confinement, je me suis attelée à la lecture de ce classique de la littérature française des années 40.
Le roman nous plonge au sein de la vie montagnarde des années 20. Paru d’abord sous forme de feuilleton en Algérie en 1941, il n’a eu de cesse de passionner les amateurs de montagne, professionnels ou novices.

Pierre Servettaz, jeune homme dont la famille est guide de père en fils depuis des générations, se voit interdire son rêve de devenir guide par son propre père. Pourtant, la montagne l’attire, l’appelle avec ses dangers et son attraction, et c’est un grave événement dans la vie du jeune homme qui va le contraindre à affronter son destin. L’œuvre prône les relations familiales, amoureuses et amicales. La belle entente humaine qui lie les montagnards entre eux face à l’adversité de la nature, est une magnifique leçon de vie.

Pierre, au début du roman jeune apprenti de l’existence, traversera de nombreuses péripéties avant de se redécouvrir et de grandir pour devenir un autre homme des montagnes.

Les descriptions des montagnes de Chamonix, et des paysages savoyards sont réalistes et instruisent sur la géographie du lieu ( et surtout, surtout, m’ont donné l’envie d’y aller).

Dans la veine « lutte contre le froid » , vous pouvez lire To build a fire de Jack London.